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La plus grande longe 2023 #octobrerose

Ce matin nous étions plus de 300 longeurs présents au petit travers à Carnon pour participer à la plus grande longe au profit de La Ligue contre le cancer – Comité de l’Hérault (34).

L’évènement a été organisé par LONGE COTE Mauguio Carnon, Vie associative de Mauguio Carnon et Ville de Mauguio Carnon.

Notre petit groupe de Sète escapade.

Photos de Vie associative Mauguio.

A un bon rythme, notre longue longe a fait environ 2,5 km de marche sous un soleil radieux dans une mer calme encore à 22°, le pied !

Ce fut un très bon moment. Merci aux bénévoles🩷L’année prochaine on remet ça bien sûr !

Longe côte

Aujourd’hui c’était le jour d’entrainement des sportifs pour les championnats …

La compète c’est pas mon truc, le longe côte c’est plutôt mode loisir ou tonique pour moi, mais j’ai du laisser tomber l’activité ces six derniers mois pour raison de santé. Cependant, je ne laisse pas tomber pour autant. Je vais reprendre  en douceur mi mars dans le groupe sport santé cette fois pour pratiquer  « moins loin, moins vite, et moins longtemps ».

Après on verra …

La piscine le retour !

Enfin les cours en piscine ont repris !! quel bonheur de retrouver notre maître nageur et les collègues de pistoche.

Vite vite mes palmes et plouf dans l’eau !

Bon c’est juste pour 3 séances puisque l’année sportive se termine. Mais c’est toujours ça de pris.

En 2 ans on a quand même perdu 1 an d’abonnement non remboursable.

Et vu qu’on ne peut pas vraiment se projeter, pas sur que je renouvelle le mien à la rentrée prochaine.  Payer pour rien ça commence à bien faire nanmého !

Vol au sommet !

Décidément en ce moment je passe mes WE le nez scotché sur des images du Mont-Blanc !
La semaine dernière c’était pour un trail de dingue, et cette semaine pour un vol en parapente de fou !

J’ai essayé le parapente il y a quelques années en arrière. Pour les sensations que ça procure, le fait d’être dans les airs, de survoler des territoires,  c’est  vraiment un sport qui m’a emballé.

Alors ce vol là, dans de telles conditions, avec un plafond à 5300 mètres, pour un posé au sommet du Mont-Blanc, c’est du rêve à l’état pur !

Quel exploit et quelles belles images !

L’UMTB, la course de l’extrême

Confortablement installée dans mon canapé, j’ai découvert la course de l’extrême en pleine montagne.

Et bien oui, j’ai un pote d’enfance qui vient de terminer la course nature la plus dure au monde, The North Face Ultra-trail du Mont-Blanc. Et j’ai donc suivi son avancée via facebook et les sites dédiés.

Cette course est un truc de dingue ! Il s’agit de faire le tour du Mont-Blanc en moins de deux jours. Avec le dénivelé et les caprices du temps, c’est plutôt hard !

Vendredi soir, 2482 coureurs, pas moins que ça, sont partis un peu après 19 h, pour suivre au pas de course un tracé de 100 km et de 6000m de dénivelé positif, sous un temps, comment dire ? de merde !
Tellement mauvais le temps, que le parcours initial de 168 km a été revu à la baisse.
Qu’importe, rien n’arrête ces coureurs de l’extrême, que ce soit la nuit, le froid, le vent, la neige, la pluie, la fatigue, et même la douleur. Ils sont partis pour aller jusqu’au bout de leur rêve, et du dépassement de soi !

Vers 10 h 45, après environ 16 h de course, quelque 149 concurrents sont déjà (à peine ?) arrivés. Ils ont eu droit toute la nuit à l’une des éditions les plus mouillées du The North Face Ultra-Trail du Mont-Blanc, mais ils ne se sont pas démontés. Ils ont continué et ouvert la voie à tous ceux qui suivent, et qui doivent passer la ligne avant 21 h ce soir, samedi 1er septembre 2012.

Toujours à la même heure, on décompte très exactement 317 abandons sur 2482 partants, soit 12,8 % des partants. Depuis hier soir nous affirmons que cette édition là, même limitée en kilométrage et en altitude, reste extrême, et surtout extrêmement difficile, tant mentalement que physiquement. Le véritable indicateur, ce sera ce pourcentage, qui nous montrera également quel est le « delta » entre le niveau de préparation des coureurs au départ et l’épreuve qui leur a été proposée.

Dans tous les cas, tous ceux qui ont pris le départ ont fait preuve d’un courage peu commun, et ceux qui en auront terminé ce soir à 21 h auront mérité leurs galons de finisher.

Via News Live

L’élite, un jeune viticulteur de 27 ans,  a franchi l’arrivée après environ 10h30 de course. Incroyable le mec !
Mon pote,  quant à lui,  jeune quinqua de son état, a couru très exactement 22h18mm47sec.
D’autres courageux courent encore à l’heure où je publie ce billet.

Franchement bravo à tous ces passionnés ! Et surtout un grand bravo Mich ! Je suis scotchée !

Les résultats de l’UTMB 2012, Chamonix, le 1er septembre 2012

Le Montpellier Rugby Club en finale !

Juste un billet très court pour dire oh combien je suis contente que le Montpellier Hérault Rugby Club ait gagné son billet pour la finale du TOP 14 contre Toulouse ! Un match gagné contre le Racing à l’arrache certes, 26 à 25, mais bien gagné ! Bravo les bleus !

C’est un évènement historique ! Cette petite équipe qui a grimpé d’un coup cette année pour aller jusqu’en finale, c’est magnifique !

Même si l’histoire s’arrête là, merci les petits, merci aux entraîneurs, merci à tout le MHRC ! je sais oh combien de larmes de joie et d’émotion ils vont verser ce soir…

Go go Montpellier ! on y croit !

Il y en a un qui aurait été vachement content s’il avait été encore parmi nous…

Evaluer son potentiel physique grâce à «Résolution 50»

Aujourd’hui j’ai participé à l’action de prévention « Résolution 50 » qui se déroulait au Palais universitaire des sports de Veyrassi. Cette action encore expérimentale porte sur la promotion de l’activité physique, et n’existe qu’à Montpellier pour le moment. Elle a été élaborée par La Mutualité Française Languedoc-Roussillon en partenariat avec l’Université Montpellier 1, et plus précisément l’UFR Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS). Elle consiste à proposer aux personnes âgées de 50 à 65 ans ou plus de tester leurs capacités physiques et de les aider à s’orienter vers la pratique d’une activité physique la plus adaptée à leurs besoins et à leurs envies.

Donc étant concernée, et ayant envie de savoir où j’en suis de mes fameuses capacités physiques, je me suis inscrite à la première journée, faisant ainsi partie des cobayes…

J’avais un peu peur au départ que les tests soient trop sportifs, et de ne pouvoir les suivre, mais les intervenants de l’ufr staps m’ont tout de suite rassurée. En effet, même les tests d’endurance sont à la portée de tous. De toute façon j’avais signalé ce que je ne pouvais pas faire et tout le monde a été très attentif à mes difficultés.

Bref, les participants ont été séparés en petits groupes pour suivre à tour de rôle les différents ateliers mis en place.

Mon groupe a commencé par l’atelier style de vie.
Bon là, rien de bien fatigant, chacun a juste eu à renseigner un questionnaire  sur comment il se sent actuellement, et quelles sont ses habitudes.

Ensuite nous avons enchaîné par un peu d’exercice à l’atelier pratique, mais vraiment très soft les exercices.
Nous avons commencé par des échauffement classiques, suivi par des lancés de ballon en binôme, pour finir en driblant sur un petit parcours moteur. Bref rien de bien fatigant, d’ailleurs je n’ai même pas transpiré.
Nous avons ensuite eu droit à une séance de relaxation. C’est certainement la séance que j’ai le moins apprécié, car j’avais plutôt envie de continuer à bouger à ce moment là.

Puis nous sommes passés à l’atelier esprit pour participer à des tests individuels sur les fonctions cognitives, mémoire, attention, niveau de stress, et estime de soi…

Pour finir, la souplesse, l’équilibre, et la force de chacun ont été mesurés à l’atelier corps grâce à des exercices très simples et des appareils. L’endurance à la marche a également été évaluée sur un petit parcours de 6 mn.

Tous ces tests n’étaient ni compliqués à comprendre, ni fatigants, ni difficiles physiquement.

Au final, nous avons obtenu un bilan individuel, renseignant dans les catégories corps, style de vie et esprit, nos points forts (en vert) et nos points à améliorer (en orange), avec une alerte sur nos points très faibles (en rouge).

Nous avons également reçu diverses recommandations, guides, conseils en terme d’activité physique et de nutrition, ainsi que des adresses de clubs proposant des activités plus ou moins adaptées aux seniors.

La matinée s’est terminée par un déjeuner offert, très équilibré et très frais d’ailleurs…

Comme ils restent encore deux journées de programmées, le 29 janvier et le samedi 5 février 2011, si vous êtes à Montpellier ou aux alentours, et si vous êtes un quinqua qui aimerait bien faire le point sur ses capacités physiques, et bien ma foi inscrivez-vous, c’est gratuit : plaquette Résolution 50 au format pdf

Moi ça m’a bien plu ! et mon bilan reflète bien de mon état physique… et moral actuel.

Pour en savoir plus : le programme résolution 50

Des champions made in Hérault !

Pour diverses raisons, je n’ai pas trop suivi les jeux, m’enfin ça quand même, ça fait vachement plaisir.

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Le club Montpellier agglomération Handball peut être fier de ses quatre médaillés olympiques, les internationaux Cédric Burdet, Michael Guigou, Joël Abati et le gardien Damien Karaboué. Les trois joueurs de champs ont inscrit sept buts en final.

Bravo et Merci !

Ils rentrent demain à Montpellier. Je sens qu’il va y avoir du monde pour les accueillir !

MHRC/USAP, j’ai failli assister au match…

Ce soir le top 14 démarre. A Montpellier, le MHRC joue contre l’USAP. C’est le premier match officiel dans le beau stade tout neuf Yves du Manoir, ça se passe en ce moment et je me faisais une joie d’y aller.
Mais alors ? Comment cela se fait-il que je ne suis chez moi à bloguer, et pas escalier L, rang 11 place 64 de la tribune Twickenham centrale comme indiqué sur mon abonnement ?
Et bien tout simplement parce qu’après avoir fait une vaine tentative d’approche du stade, de guerre lasse, fatiguée, énervée, j’ai fait demi-tour pour rentrer à la maison.

Je suis partie de chez moi à 18h15 car on devait faire une photo avec les supporters à 19h. J’étais donc largement dans les temps puisque le match commençait à 20H30.
J’ai eu la mauvaise surprise à l’arrivée d’être refoulée, comme beaucoup d’ailleurs, de tous les parkings par la sécurité.
Jusqu’à maintenant on a pu se garer pour les matchs amicaux, mais à partir d’aujourd’hui les parkings sont réservés aux abonnés. Et comme apparemment peu de monde avait l’air au courant, ça a fichu un bazar monstre autour du stade.
Je me suis donc garée sur un trottoir, là où j’ai pu, à l’opposé de l’entrée principale, trop loin pour moi. Parce que pas de bol, alors que d’habitude j’arrive à gérer une jambe défaillante, ce soir je suis complètement bloquée et criblée de douleur, dans l’incapacité totale de faire 800 m à pieds.
J’aurais pu prendre un raccourci en traversant un parking, mais d’après la sécurité, l’accès au bout était fermé… Et elle a bien sûr refusé de me laisser accéder en voiture jusqu’aux places libres plus près du stade. Et des places libres, il y en avait mais alors …. à pleurer !

Donc voilà, après de vaines discussions, au bord des larmes, mal partout, dégoutée, en possession d’une carte de station debout pénible inutile, je suis rentrée chez moi profondément déçue.

Nous avons maintenant un superbe stade, mais il est évident que nous y avons perdu en convivialité et humanité.
Nous n’avons plus de club house où se retrouver. Nous ne pouvons plus voir les joueurs après le match. Les immenses parking ne sont accessibles que sur abonnement supplémentaire, en plus de l’abonnement annuel, les tribunes ne communiquent pas, les sorties de parking sont bordéliques, et j’en passe.
Décidément le rugby n’est plus ce qu’il était. Ca devient un peu trop compliqué de soutenir nos joueurs. Et comme je n’éprouve plus de plaisir à aller au stade, alors j’arrête et mets en vente mon abonnement annuel[1].

Maintenant 2 décontractyl, 1 anti inflammatoire, 2 nurofen et au lit. La semaine de mon anniversaire n’a pas été des meilleures. 😦

Notes

[1] Maj : Vendu le 21 décembre, chouette !

Maintenant que les filles s’intéressent au rugby…

J’ai entendu cette phrase une multitude de fois ces derniers temps, et notamment ce soir aux infos avec interview d’une toute jeune femme à l’appui… sic !

Pauvres gens des médias ! Il y a bien longtemps que le sexe féminin s’intéresse au rugby, et il n’a pas attendu cette coupe du monde pour se faire. Ce n’est pas parce qu’une minorité de jeunettes se réveillent pour se rendre compte que le rugby n’est pas qu’une histoire de calendrier, que la majorité des femmes sont comme ça. Ce n’est pas non plus parce que vous ne remarquez que les moins de 30 ans, embauchées par des publicistes ou non, leurs formes bien exposées, que la gent féminine se limite à cette tranche d’âge là. Vous savez, les femmes, il y en a aussi qui ont plus de 30 ans… si si, ça existe, je vous assure. Ne serait-ce que votre mère.

Le rugby féminin en tant que tel existe depuis 40 ans, alors vos reportages genre c’est tout nouveau, ça vient de sortir, ça fait désordre. Et quant au rugby masculin, il existe depuis une centaine d’années. Les rugbymen étant très famille, je vous laisse imaginer depuis quand les femmes qui les entourent baignent dans le monde de l’Ovalie en s’y intéressant. D’ailleurs il n’est pas nécessaire d’avoir un homme rugbyman pour apprécier le jeu, oui parfaitement le jeu. Non mais, vous croyez quoi ? qu’on va aller se peler de froid au stade pendant tout un match uniquement pour lorgner les corps sculptés de gamins qui pourraient être nos fils… pffu franchement.

Bref les vraies amatrices de rugby n’ont pas peur de suivre leur équipe l’hiver, et certaines font même tout pour ne pas rester sur la touche. Pour ne citer que quelques exemples :

Côté joueuses

Wanda Noury, a été la première femme arbitre fédérale vers la fin des années 80, et la première femme élue au Comité Directeur de la FFR en 1995. Elle est également l’auteur du site : le rugby féminin en France

Tiens, je profite aussi de ce « coup de gueule » pour rendre hommage à l’équipe féminine du Montpellier Hérault Rugby Club (MHRC) qui, après seulement 8 ans d’existence et 2 saisons en élite, a remporté le Bouclier de Brennus. Ca les médias n’en parlent pas, mais mince, l’équipe féminine championne de France a autant d’importance que l’équipe qui gagne le Top 14.

Côté supportrices

Les femmes s’impliquent énormément dans les clubs de supporters, de simple adhérente à présidente, elles sont toutes actives et soutiennent leur équipe quoiqu’il arrive.

Christine Hyppolite, présidente de l’aupa BO, club des supporters du Biarritz Olympique, est l’exemple type de femme qui s’implique à fond pour son équipe.

Nous avons également une présidente à la tête du premier Club des Supporters du MHRC. Il serait d’ailleurs intéressant de calculer le nombre d’adhérentes à ces clubs qui supportent les équipes fédérales, premières, féminines ou même de vétérans sans parler des pitchounes…

Et puis vous n’avez qu’à visiter le forum rugby et compagnie où tous les supporters de France et d’ailleurs se regroupent pour partager leur passion du ballon ovale. Vous verrez que les filles sont bien représentées. De tout âges elles ne manquent pas de hargne et de compétence pour défendre leur équipe favorite et parler de l’actualité rugbystique.

Il y a Fanny aussi avec son ovalie-Land, que j’ai failli oublier… La boutique où on ne trouve que de l’Ovale et encore de l’Ovale !

Pour finir, allez visiter le site femmes et rugby. Vous ferez connaissance avec l’association des Femmes Entrepreneurs d’Europe. Elle fédère :

  • joueuses de Rugby
  • supportrices
  • entraîneurs éducatrices
  • arbitres
  • Préparateurs physiques
  • Et toutes les femmes qui de près ou de loin sont parties prenantes dans le milieu du ballon ovale.

Elle montre la portée des valeurs rugbystiques au-delà du sport, valeurs qui sont : l’aventure humaine, le contact, l’esprit d’équipe et la faculté de se renouveler continuellement dans le respect de chacun et chacune.

Là c’est du sérieux et on est loin de ces jeunes femmes qui exhibent leurs charmes, jeunes femmes que je place au même rang que les deux gars qui ont traversé le terrain à poil déguisés en Chabal, pendant le match Australie-Fidji à Montpellier. Ca détend les zygomatiques de 30 000 personnes d’un coup, que du fun. A part que les mecs ont été condamnés comme des hooligans (drôle de justice !) et bien sûr pas les jeunes filles. sic ! :-/

Quant à moi, quand ai-je commencé à m’intéresser au rugby ?

latofie-rugbyEt bien on va remonter à l’adolescence. J’avais 16 ans quelque chose comme ça, quand je soutenais avec 2 de mes copines l’équipe de mon village en Savoie, un tout petit club amateur qui n’existe plus, entraîné par un joueur du SOC (Chambéry).

L’ambiance était bon enfant, les gars jouaient au pré entre les vaches, les vignes et les pommiers. On chantait des paillardes lors des déplacements et on rigolait bien…

C’était l’occasion de sortir, de partager un bon moment, et surtout de rencontrer des personnes authentiques… c’est l’authenticité justement, une des nombreuses valeurs que véhicule le rugby, qui a commencé à me faire apprécier ce sport. Comme c’est l’un de mes traits de caractère, ça ne pouvait que me correspondre.

En anecdote, c’est dans ce cadre là que j’ai fait connaissance avec le futur père de mes enfants. Dans quelques jours mon fils va avoir 30 ans, alors vous voyez ça date, d’autant plus que je ne l’ai pas eu à 16 ans, mon fiston…